Histoire et antiquités d'Orléans (François Le Maire) 1648

"Histoire et antiquitez de la ville et duché d'Orléans"

François Le Maire

Orléans, imprimé par Maria Paris, 1648

24x35 cm, 396+104+262 pages

Plein cuir à dos lisse et pièce de titre. Reliure en partie d'origine, restaurée vers 1820. Dos épidermé. Coiffe correcte. Mors idem, ayant fait l'objet d'une greffe de cuir. Plats en état d'usage, épidermures, greffes multiples. Tranches passées. Intérieur correct, quelques rousseurs. Une dizaine de feuillets ont fait l'objet d'une restauration des marges à l'aide d'un papier fort (sans incidence sur la lecture). Quelques tâches d'encre. Annotations manuscrites marginales anciennes.

Ce volume fort intéressant, « classique » de l'histoire Orléanaise, se compose de l'Histoire et antiquitez de la ville et duché d'Orléans (396 pages), d'une partie sur les Chastellenies et villes principales dépendantes du chastelet et baillage d'Orléans (104 pages), avec leurs descriptions physiques, leurs toponymies et leurs histoires respectives, et l’Histoire de l'Eglise et diocèse d'Orléans (262 pages), comprenant la description des édifices religieux de la ville, les biographies de ses évêques.

Nombreuses anecdotes sur la vie Orléanaise sous l'Ancien Régime, les guerres de religions, les hérésies, l'origine des « chiens d'Orléans », celle des « Guespins », la vie de Jeanne d'Arc, l'inventaire du trésor de la cathédrale, les lois et coutumes religieuses et civiles propres à la cité...

Le volume est en outre truffé d'un manuscrit de 2 feuillets, extrait de l'Histoire généalogique de l'ancienne maison des Briçonnets (paru en 1621), attribuée à Jacques Le Maire, fils de l'auteur (qui est également l'auteur des notes marginales, principalement héraldiques, dont ce tome est ponctué).

Une note manuscrite sur la page de garde indique que cet ouvrage a d'abord appartenu à Jaques Le Maire, fils de François Le Maire (l'auteur du livre), conseiller et juge magistrat au présidial d'Orléans. Puis à Pierre Colas de Malmusse, qui est à l'origine de la majeure partie des restaurations entreprises sur ce volume (vers 1820). Puis enfin à Jacques Colas de Brouville de la Noue, avocat et homme politique mort en 1855, neveu du précédent.

Ex libris de Pierre Colas de Malmusse.